AGE OF CONTENT
2023-2024

Conception et mise en scène :  (LA)HORDE — Marine Brutti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel
Chorégraphie : (LA)HORDE, en collaboration avec les danseur·euse·s et les répétiteur·trice·s du Ballet national de Marseille
Assistantes artistiques : Nadia El Hakim, Laure Bruno
Musique : Pierre Avia, Gabber Eleganza, Philip Glass
Scénographie : Julien Peissel
Costumes : Salomé Poloudenny, DIESEL
Lumières: Eric Wurtz Création
Coiffure : Charlie Le Mindu

Dans Age of Content (LA)HORDE cherche à questionner notre rapport corporel et émotionnel à l’abondance de contenus et de réalités simultanées qui caractérisent le monde contemporain.
 Le spectacle est pensé comme une exploration de différentes réalités à travers des corps en quête de nouveaux horizons. La danse y est développée comme une chevauchée à travers un décor réalisé comme une fresque de paradigmes, tour à tour traversés, transpercés par des corps qui se confrontent, s’affrontent, se défient, s’attaquent, se battent, se fuient, s’étreignent, se désirent, s’aiment.

Nos incarnations virtuelles ne sont plus la simple représentation d’un Réel référent, elles ont leur existence propre et autonome qui influe directement sur notre manière de nous mouvoir et de communiquer avec le corps. Par leur multiplicité, elles tissent une infinité de réels et de narrations qui se juxtaposent, formant ainsi un multivers dans lequel nous existons de manière plurielle, et cela dans un espace-temps totalement déconstruit.
L’âge du contenu se résout alors dans un effacement des frontières entre le réel et le simulé, menant à une inversion des codes que nous observons comme un moment inédit dans l’histoire de la représentation. Nos avatars sont-ils le reflet de nos corps ou est-ce l’inverse ? Sommes-nous au contraire mus par nos identités virtuelles multiples ?

Dans le travail de (LA)HORDE, le plateau est un lieu propice à l’interrogation des environnements dans lesquels nous vivons online et offline. Un endroit qui a sa propre réalité et où il est possible d’explorer collectivement ces différentes incarnations à travers la rencontre, le conflit, l’étreinte, la cohésion ; la danse.
À la base de la création chorégraphique, le collectif invoque plusieurs imaginaires qui contiennent ce rapport ambigu entre corps réel et corps simulé : cinéma d’action, cascades, comédies musicales, jeux-vidéos en open world et réseaux sociaux tels que TikTok.le dimension à un passe-temps. Ou peut-être avez-vous un projet créatif que vous souhaitez partager avec le monde entier. Quel que soit votre cas, la façon dont vous racontez votre histoire en ligne peut faire toute la différence.

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Martha Kirszenbaum, Art Explora festival, 2024

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REC, Trop c'est trop, 2023